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Garlaban par la Bretagne
Quelques heures devant moi et malgré la météo je décide de monter à Garlaban.
Non pas en faisant un détour par la région bretonne, mais en passant devant la maison de retraite appelée La Bretagne !!
Le départ se fait au bout de la route goudronnée. Ensuite il faut suivre le tracé jaune et arrivé au col de Garlaban prendre le tracé rouge pour arriver au sommet.
C'est l'itinéraire le plus direct et le plus rapide, avec comme difficulté un bel éboulis bien raide ... Cette montée j'ai du la faire déjà plus de 20 fois (de nuit pour voir plusieurs fois le lever du soleil le 1er janvier, avec de la neige, en courant, en portant les enfants...).
C'est 1h de montée pour un dénivelé de 450 m.
Le but à atteindre
Les ruines des Gavots
Il faut quitter la piste et prendre le sentier tout droit
Un pin apparu après le grand incendie de juillet 1979, c'est celui de l'espoir du reboisement du Garlaban !
Grande plaque de calcaire pour une pause avant la raide montée de l'éboulis
C'est parti pour gravir l'éboulis !
C'est fait, on est au Pas des Quatre Fers
On aperçoit le col du Garlaban
Col (ou plateau) de Garlaban
Le temps est bien couvert mais offre des images rares
Croix et table d'orientation : le sommet est là !
Rayons de soleil sur les falaises de Bassan
Ruissatel
Je ne suis pas seul !
Maintenant il faut redescendre et récupérer la voiture !
Le Pas des Quatre Fers en haut de l'éboulis
Le soleil m'attend ...
A droite c'est le retour direct, à gauche c'est pour aller aux ruines des Gavots avec retour par la piste
Arrivé à la maison, il y a une heure j'étais là-haut !
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Commentaires
Pour répondre à Bernard :
A Aubagne, il y a deux quartiers qui s’appellent « Gavots ». Un au sud et l’autre au nord de la ville.
C’était des lieux où habitait la main d’oeuvre venant des Alpes en général, l’étymologie du mot viendrait de Gap.
Cette main d’oeuvre travaillait dans les tuileries et autres usines de céramique.
Par la suite il est devenu dans les années 48-50 un camp d’entraînement pour de jeunes juifs, venant d’Europe centrale se destinant à aller combattre les anglais en Palestine, d'ou le nom "hameau des juifs".
Dans les années 60-70 il a servi de décors pour un film.
Renseignements venant de Georges Mérentier des Amis du vieil Aubagne.
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missjoJeudi 31 Mai 2018 à 16:08
Nous allions nous aussi aux Gavots, avec toute la famille. dans les années 60 et début 70, c'était un peu notre maison de campagne, que nous partagions bien entendu, avec quelques promeneurs. Les habitations étaient alors pratiquement intactes, avec les meubles, et pour une d'entres elles, celle du milieu, l'électricité qui fonctionnait encore!
il y avait un cerisier, un murier, un olivier, des lilas, des figuiers, et c'était un paradis. Lorsqu'on allait au bout de la propriété, un portillon s'ouvrait, entre le tilleul et un buisson de yuccas, qui donnait accès au chemin vers le Garlaban et une petite carrière abandonnée. Ensuite, l'endroit fut mis au pillage, et les marbres, tuyauteries, roues de charrette, etc ont disparus, puis il y a eu le feu.
j'y retourne de temps à autres, mais surtout survit pour moi le souvenir de ces journées heureuses.
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le 11 juin 2015
Cher Monsieur, bonjour,
Merci de faire partager vos randonnées et découvertes. Il y a plus de 25 ans j'allais souvent me promener autour des ruines du hameau "des Gavots". J'ai eu aussi l'occasion d'effectuer le tracé noir (je crois) que vous décrivez si bien par le "pas des 4 fers". Aujourd'hui j'ai 75 ans et ma santé ne me permet plus ces plaisirs. Une question n'a jamais trouvé de réponses aussi peut-être pourriez-vous m'éclairer:
Quelle est l'origine de ce hameau des Gavots? Interrogés les gens des environ n'ont jamais pu me l'expliquer. D'où venaient ces habitants? Pourquoi l'endroit a-t-il été abandonné?
Je vous remercie par avance de la réponse que vous pourriez me donner et je vous adresse mes cordiales salutations.
Bernard